La renaissance de Saint-Étienne et son industrie de l’armement

L’industrie de l’armement de Saint-Étienne tourne à nouveau à plein régime, les demandes en équipements militaires augmentent en raison des conflits actuels. Cette hausse découle également de l’économie de guerre voulue par Emmanuel Macron ainsi que la réévaluation de la programmation militaire. Les activités reprennent, plus de 10 000 emplois dépendent du domaine de l’armement à Saint-Étienne, qu’ils soient liés directement ou indirectement à ce secteur d’activité. Les détails.

La manufacture d’armes de Saint-Étienne, une entreprise qui a écrit l’histoire

Saint-Étienne est connue depuis le moyen-âge pour la production d’armes. La commune est même surnommée Armeville au début de la révolution. Toutefois, la manufacture d’armes de Saint-Étienne a été construite en 1864. Les ateliers d’armuriers de la ville sont devenus la manufacture royale en 1764. Puis, en 1870, la manufacture connaît des difficultés en 1870 pendant la guerre franco-prussienne et le personnel se réduit de plus en plus jusqu’en 1890. Suite à la Première et la Seconde Guerre, les activités reprennent, en 1940, la manufacture compte 11 000 employés. Mais en 1981, l’effectif diminue à 2 200. Puis, en 2001, la MAS ferme définitivement. Mais d’autres entreprises spécialisées en armement se sont établies à Armeville.

La renaissance des manufactures d’armes de Saint-Étienne 

Suite à la hausse des demandes en approvisionnement en armes dans le conflit russo-ukrainien, les manufactures d’armes de Saint-Étienne sont sous pression. La ville héberge de nombreuses entreprises spécialisées dans l’armement qui requièrent de plus en plus de mains-d’œuvre. En effet, les commandes ne cessent d’augmenter. Saint-Étienne est même sur le point de retrouver sa gloire d’antan dans la fabrication d’armes en France.

 Le nouvel essor des entreprises spécialisées en armement de la ville

L’augmentation des commandes militaires en raison des conjectures actuelles met les manufactures d’armes de Saint-Étienne sous pression. Si la ville compte, en 2014, 10 entreprises d’armement et 300 emplois, actuellement, elle accueille 50 sociétés et 1 300 postes. En effet, la forte demande en masques à gaz découle du risque que présentent les conflits nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques. En outre, certaines entreprises telles que NBC-Sys spécialisé dans la fabrication de masque à gaz prévoient une hausse de chiffre d’affaires de 40 % en 2023.