Fiscalité 2021 : que des bonnes nouvelles pour les industriels

Si 2020 a été une année douloureuse pour la grande majorité des secteurs d’activité, 2021 semble être un levier de réussite, surtout pour les industriels. En effet, le gouvernement français donne une orientation pro-entreprise quant au nouveau projet de loi de finances prévu pour cette année. Ci-après les privilèges prédits :

Diminution du taux d’imposition

La décroissance ne cesse de prendre du terrain du côté du taux d’imposition. Si en 2020 les chiffres figuraient dans les 28 %, actuellement, l’impôt sur les sociétés est à un taux normal de 26,5 %. Selon des sources fiables, celui-ci baissera jusqu’à 25 % dès 2022. Une variation à la hausse ou à la baisse peut, toutefois, avoir lieu en fonction du montant du chiffre d’affaires. Les PME avec un bénéfice jusqu’à 38 120 € connaîtront un taux réduit de 15 %. Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas les 250 millions d’euros, ce taux se porte à seulement 27,5 %.

Favorisation du paiement spontané

Calcul de l’impôt sur les sociétés et télé-réglage à l’administration fiscale, ces deux activités reviennent proprement aux entreprises. Désormais, ces dernières vont pouvoir être effectuées de façon spontanée afin de faciliter les besognes du comptable et celles de la société en général. Le gouvernement propose, pour cela, 4 acomptes trimestriels, notamment : le 15 mars, 15 juin, 15 septembre et le 15 décembre. À la fin de l’exercice, l’entreprise concernée n’a plus qu’à procéder à la liquidation totale après déclaration des résultats.

Baisse de l’impôt de production

Une fois encore, les industriels sont des grands gagnants. En effet, le projet de loi de finances pour 2021 inclut une baisse de l’impôt sur la production. Cette diminution est chiffrée à 10 milliards d’euros. Une des mesures les plus attendues par les entreprises, ce dispositif se déroule dans le cadre du plan de relance de 100 milliards d’euros mis en avant par le gouvernement. Sur les 2 années de cette tactique économique, cette baisse représente environ 20 milliards d’euros d’efforts au profit des sociétés.